One to One B.Better 2025 | Une journée d’inspiration pour accélérer la transition RSE des organisations.

Retour sur les conférences, podcasts, ateliers et pitch startups qui ont fait vibrer invités et partenaires mardi 3 juin

One to One B.Better, le rendez-vous business des innovations durables et responsables, donnait rendez-vous aux entreprises et à leurs partenaires pour faire bouger les lignes de la RSE. Objectif : accélérer la transition, sans jargon ni injonction.

La promesse de l’événement était double : pragmatisme et ambition. La journée y a pleinement répondu à travers les rencontres et interactions entre invités, partenaires et startups présents, mais aussi la trentaine de contenus d’experts et décideurs.

Retour sur les temps forts de cette édition, plébiscitée par les participants, entre conférences, podcasts, ateliers, pitch startups et rendez-vous business.

Faciliter la mise en mouvement, tel était la ligne directrice des grandes interventions du One to One B.Better. C’est sur cette interrogation « oui, mais comment ? » que l’événement s’est ouvert, avec une conférence inaugurale dont l’objectif était de couper court au faux dilemme entre RSE et performance : la transition ne se décrète pas, elle doit s’ancrer dans les réalités du business. Une conviction partagée par Grégory Sion (CEO de Pierre & Vacances Europe) et Julien Sylvain (fondateur de Tediber), réunis sur scène pour croiser leurs expériences, dans un échange d’une grande richesse orchestré par Frédéric Mazzella, entrepreneur et porte-voix de l’innovation responsable, et Emilie Kovacs, rédactrice en chef de The Good.

La conférence a permis de montrer que, quel que soit le secteur, tourisme ou ameublement, l’innovation en RSE provient de problématiques et opportunités sectorielles concrètes. De part et d’autre, la question des indicateurs joue un rôle crucial, pour agir efficacement et pour informer. Le collectif est tout aussi important : les deux dirigeants insistant sur la nécessité d’embarquer les parties prenantes… et les collaborateurs ! Tester, écouter, s’amuser, c’est le triptyque de Grégory Sion. « Bien s’entourer, bien se former, et garder la petite flamme », celui de Julien Sylvain.

 

Les leviers du passage à l’action

En conférence de clôture, ce sont les leviers du passage à l’action qu’ont exploré Hélène Valade, Directrice Développement Environnement du groupe LVMH et Présidente de l’ORSE, et Maika Nuti, co-directrice de la Climate House, dans une discussion lucide et engagée, animée par la journaliste Charlotte Bricard, qui a bousculé les idées reçues et tracé des pistes concrètes pour dépasser le stade l’intention.

Dans un climat politique, économique et réglementaire mouvant, la RSE est devenue une cible facile. Mais ce contexte tendu, n’empêche pas d’avancer, en gardant en tête que la RSE est liée au business, en apprenant de ses erreurs et de ce que les autres peuvent nous apprendre, et en laissant place à l’expérimentation collective. « Ce qui manque aujourd’hui, ce n’est pas l’intention, c’est l’énergie collective », estime Maika Nuti, tandis qu’Hélène Valade alerte sur les excès de formalisme, mais aussi sur le rôle délétère des récits dominants, qui nourrissent le sentiment d’impuissance, alors que beaucoup de chantiers aux bénéfices tangibles sont à notre portée. Ce qui fait défaut, selon elles ? De la confiance, de la liberté de créer, de la coopération.

Le mot de sonia
"One to One B.Better a tenu sa promesse d’être à la fois un lieu d’inspiration et un lieu d’action. Toutes les rencontres, toutes les interventions ont tendu vers un même point : donner un horizon ambitieux, mais concret et réalisable, aux engagements RSE des entreprises. Ce que je retiens avant tout c’est l’enthousiasme palpable des acteurs présents. Il y a une volonté d’y aller, de créer, d’innover, et, en définitive, d’obtenir des résultats. Les entreprises et leurs partenaires sont véritablement capables de porter des solutions à impact et de montrer la voie."
Sonia Mamin
Directrice de One to One B.Better
Sonia Mamin, Directrice de One to One B.Better

Edition 2025 : Communiqué de presse #2

Les leviers du passage à l’action

En conférence de clôture, ce sont les leviers du passage à l’action qu’ont exploré Hélène Valade, Directrice Développement Environnement du groupe LVMH et Présidente de l’ORSE, et Maika Nuti, co-directrice de la Climate House, dans une discussion lucide et engagée, animée par la journaliste Charlotte Bricard, qui a bousculé les idées reçues et tracé des pistes concrètes pour dépasser le stade l’intention.

Dans un climat politique, économique et réglementaire mouvant, la RSE est devenue une cible facile. Mais ce contexte tendu, n’empêche pas d’avancer, en gardant en tête que la RSE est liée au business, en apprenant de ses erreurs et de ce que les autres peuvent nous apprendre, et en laissant place à l’expérimentation collective. « Ce qui manque aujourd’hui, ce n’est pas l’intention, c’est l’énergie collective », estime Maika Nuti, tandis qu’Hélène Valade alerte sur les excès de formalisme, mais aussi sur le rôle délétère des récits dominants, qui nourrissent le sentiment d’impuissance, alors que beaucoup de chantiers aux bénéfices tangibles sont à notre portée. Ce qui fait défaut, selon elles ? De la confiance, de la liberté de créer, de la coopération.

 

Podcasts et ateliers : entre éclairages inspirants et solutions concrètes

En complément de ces discours stimulants et libérateurs, les podcasts et ateliers de One to One B.Better ont apporté des éclairages complémentaires et une illustration concrète, et inspirante, des possibilités offertes aux entreprises.

Des problématiques sectorielles qui apportent des réponses.

Qu’il s’agisse de mode, d’e-commerce ou d’assurance, B.Better a su donner des réponses et un horizon éclairant à plusieurs secteurs d’activité. Ainsi, par exemple, Yann Rivoallan, Président de la Fédération du Prêt à Porter Féminin, a pu montrer comment, face aux dérives de l’ultra-fast-fashion, la RSE sera pour les marques françaises la seule façon de se premiumiser. C’est le confort, la qualité bien supérieure et la durabilité d’un pull en laine, qui l’emportera face à la promesse d’abondance d’un pull en polyester, peu agréable à porter et rapidement jeté.

Dans un univers très différent, AXA a fait la démonstration qu’il était nécessaire de redéfinir l’aide de l’assurance face à l’urgence climatique et une sinistralité en forte hausse. Accompagné d’Equancy, l’assureur s’est repositionné en acteur de prévention, aidant les TPE/PME souvent démunies grâce à accompagnement localisé.

Dans le secteur de l’ameublement, Emma Recco, directrice stratégie et développement d’IKEA France, a évoqué la stratégie et les engagements RSE de son groupe. Pour l’entreprise suédoise, l’enjeu est de rendre les choix durables accessibles au plus grand nombre. Elle travaille sur les plus gros postes d’émission – matières premières, transports, bâtiments –, en couplant idées pragmatiques et gros investissements.

Enfin, Hugo Jublan, Responsable RSE, paiement et logistique de la FEVAD, et Marie Guillemot, Head of Sustainability Strategy de La Redoute, ont abordé les enjeux de l’e-commerce responsable. La FEVAD a lancé la charte de l’e-commerce responsable, une initiative créant un cadre commun pour le secteur et saluée comme une avancée majeure. La Redoute, qui compte parmi les premiers signataires, s’est approprié ses quatre axes structurants – information consommateur, gestion des retours, emballage et logistiques – pour avancer dans sa stratégie RSE.

 

La force des partenariats

E-commerce toujours avec Colissimo qui a accompagné Kiabi dans la mise en oeuvre de modes de livraisons plus durables, entre transport décarbonés et colis réutilisables. Un partenariat robuste, présenté dans le cadre de l’atelier « Comment rendre vos clients acteurs d’un e-commerce plus responsable ? ».

Dans une logique similaire, Décathlon et Mondi, fournisseur de solutions recyclables et biodégradables, ont montré la force d’un partenariat de long terme au service de la croissance et de la durabilité. Ensemble, ils réduisent plastique et impact carbone, en travaillant sur l’éco-conception, tout en assurant traçabilité et rentabilité.

 

Les engagements sociaux, un axe RSE à part entière

La RSE ne se limite pas à l’écologie et B.Better l’a bien rappelé. Dès la conférence d’ouverture Tediber avait souligné que ses matelas usagés sont reconditionnés en atelier et offerts à Emmaüs, tandis que chez Pierre & Vacances, une fondation permet à des publics précaires de partir en vacances. Des projets qui trouvent un écho dans l’initiative Dift, lancée par Frédéric Mazzella, qui vise à révolutionner le financement par les entreprises de projets à impact.

Lors des ateliers, c’est Mr Suricate qui a montré qu’il était possible d’allier accessibilité, sobriété numérique et inclusion, sans complexité. L’entreprise a accompagné Handirect en proposant une solution, en partie réalisée par des personnes en situation de handicap, qui améliore la qualité des sites/applications tout en contribuant à la politique handicap des entreprises.

Phenix, entreprise française spécialiste de la lutte contre le gaspillage alimentaire et non alimentaire, a pour sa part expliqué comment ses solutions permettent de valoriser 100 % des surstocks en moins de 8 jours. Depuis 2022, Shiseido a ainsi donné 364 palettes à des associations.

 

La CSRD, une contrainte à transformer en opportunité

Abordée en conférence de clôture, lors des podcasts et dans les ateliers, la CSRD, cadre réglementaire européen qui structure le reporting extra-financier, apparaît comme un vrai questionnement chez les entreprises ; en particulier les petites et moyennes structures, moins équipées que les grands groupes.

Sébastien Mandron, Directeur Durabilité chez Worldline et Administrateur du C3D, a fait le point sur sa mise en oeuvre par les entreprises. Pour celles-ci, le frein principal n’est pas la volonté, mais la capacité intellectuelle et organisationnelle à s’approprier un cadre aussi technique. Il faut donc de la méthode, en prenant exemple sur d’autres, mais aussi penser solutions et s’inscrire dans une dynamique structurante. En évitant de reculer devant l’obstacle, car CSRD ou pas le problème climatique ne disparaîtra pas...

De la méthode, Bureau Veritas n’en manque pas. A travers le cas de son client Inetum, le leader français de l’audit et de la certification a montré que la CSRD, davantage qu’une contrainte, pouvait être une opportunité stratégique. Le projet, s’appuyant sur une méthodologie bien rodée, a permis à Inetum d’intégrer pleinement la RSE dans sa stratégie. Un retour d’expérience qui offre un cadre reproductible pour d’autres entreprises.

Et pourquoi pas produire un premier rapport de durabilité en 3 mois top chrono ? Cette prouesse, Prévoir a su l’accomplir avec l’aide de Zei. La plateforme ESG a contribué à former les parties prenantes, responsabiliser les filiales et embarquer les collaborateurs, et intégrer le reporting dans une stratégie centralisée et évolutive.

 

Le Pitch Startup : une scène pour réinventer le business durable

14 jeunes pousses à impact sont venues défendre leurs solutions en 2 minutes chrono devant un public de décideurs, d’investisseurs et d’experts engagés.

Circularité, IA responsable, transparence, nouveaux modèles de consommation… De l’inspiration concrète et des idées audacieuses pour transformer les enjeux en opportunités.

Une session rythmée, percutante, engagée pour repérer les innovations qui feront le e-business de demain.

  • Accessiway : Accessiway facilite l’accessibilité numérique des sites web et applications, aidant les entreprises à se mettre en conformité tout en améliorant leur performance digitale.
  • Anthesis Group : Cabinet international de conseil, Anthesis aide les entreprises à collecter, fiabiliser et exploiter les données environnementales nécessaires à leur transition durable.
  • DK : DK mesure l’impact carbone des campagnes publicitaires en ligne et accompagne les marques dans l’optimisation de leurs stratégies média bas carbone.
  • Footspint : Footspint lutte contre la pollution numérique en proposant des outils d’audit, d’analyse et d’amélioration de l’empreinte environnementale du digital.
  • Gaya Climate : Gaya Climate propose une plateforme pour intégrer les enjeux climatiques au coeur des stratégies marketing, avec des indicateurs d’évaluation et de pilotage précis.
  • Greenscope : Greenscope automatise le reporting extra-financier des entreprises pour répondre aux exigences réglementaires comme la CSRD avec clarté et efficacité.
  • Mao Boa : Mao Boa permet aux marques d’identifier, activer et animer des communautés d’ambassadeurs pour booster leur engagement RSE de façon authentique.
  • MobiusPack : Spécialiste de l’emballage réutilisable, MobiusPack conçoit des colis circulaires pour limiter les déchets liés au e-commerce. Une solution logistique durable pour les marques engagées.
  • Nopli : Nopli accompagne les marques dans la mise en place de solutions de seconde main, en valorisant les retours produits et invendus (ex : Jules).
  • Peftrust : Peftrust propose une solution de mesure environnementale précise, conforme aux normes européennes, pour évaluer l’empreinte de produits tout au long de leur cycle de vie.
  • Save Your Wardrobe : Save Your Wardrobe aide les marques à proposer des services de réparation et d’entretien textile, pour prolonger la durée de vie des vêtements.
  • Speeral : Speeral révolutionne le marché de la seconde main grâce à l’IA, en facilitant la remise en vente rapide et automatisée des produits.
  • Sustainably : Sustainably connecte les consommateurs et les marques autour de dons automatisés à des causes sociétales, renforçant l’impact social du quotidien.
  • Urbanomy : Filiale d’EDF, Urbanomy est un cabinet de conseil qui conçoit des trajectoires de décarbonation sur mesure pour les villes, les entreprises et les bâtiments.

 

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